Parution du livre « À quoi servent les sciences de l’éducation ? »
À quoi servent les sciences de l’éducation ?
Un ouvrage de Béatrice Mabilon-Bonfils
Christine Delory-Momberger
Date de parution : avril 2019
Quoique souvent prises à partie par les uns ou prises à témoin par les autres, les sciences de l’éducation sont finalement assez mal connues. On leur prête beaucoup d’arrogance quand elles sont, en permanence, en interrogation sur leur identité et leurs méthodologies. On les imagine faisant la leçon alors qu’elles s’efforcent de problématiser la difficile articulation entre observations et prescriptions. On les croit limitées au domaine de l’École quand elles pénètrent tout autant le champ de la santé que celui de la formation professionnelle.
Présentation de son chapitre par Claudine Blanchard-Laville
Journée d’étude – Clinique de l’écriture – Formation, recherche et créativité
Samedi 25 mai 2019 9 h – 17 h — Bâtiment ZAZZO (C) – Salle C102
L’écriture est un processus qui donne forme à la pensée, aux représentations du réel ou de l’imaginaire. Selon, D. W. Winnicott (1978), elle tisse le lien entre soi et le monde et constitue « une aire transitionnelle ». Dans ce sens, il peut s’agir d’un processus créatif de subjectivation (Bréant, 2013) qui trouve une place incontournable dans la formation et la recherche en Sciences Humaines et Sociales.
L’équipe « Savoir, rapport au savoir et processus de transmission » organise sa journée d’étude annuelle sur la question de l’écriture, abordée dans une approche clinique d’orientation psychanalytique. Nous nous interrogerons plus particulièrement sur la place de l’écriture et ses effets dans les dispositifs de formation, d’analyse des pratiques, et de recherche scientifique (Bréant, 2014 ; Cifali & André, 2007 ; Geffard & Dubois, 2016 ; Niewiadomski, 2010), en proposant aussi des ateliers « d’expérimentation ». Dans ces espaces, que l’on pourrait qualifier de « potentiels » (Winnicott, 1971), nous souhaitons questionner le lien entre l’écriture et les remaniements du rapport au savoir (Blanchard-Laville & Teillard, 2017 ; Hatchuel, 2013 ; Nogueira-Fasse, 2015), la créativité et la production de connaissances (Bréant, 2013 ; Cifali, Giust-Desprairies, Périlleux, 2015).
Rencontre avec Pierre Delion le 28 juin 2019
L’association Cliopsy est heureuse de vous inviter à une rencontre avec Pierre Delion, Professeur des universités-praticien hospitalier
émérite en pédopsychiatrie à l’université de Lille-II, Ex-responsable du service de psychiatrie infanto-juvénile au CHRU de Lille Psychanalyste
Dialogue avec Claudine Blanchard-Laville et Patrick Geffard
Le Vendredi 28 juin 2019 de 9h30 à 12h30
Lycée Janson de Sailly, 106 rue de la Pompe, 75016 Paris
Salle Clermont
Entrée libre
Le numéro 21 de Cliopsy est en ligne
Dix ans se sont écoulés depuis le premier numéro de la revue Cliopsy proposé en avril 2009. Nous voici en 2019 et vingt numéros ont été mis en ligne à dates fixes, 30 avril, 30 octobre ; ces dates-limites n’ont pratiquement jamais été transgressées grâce à l’opiniâtreté de notre rédacteur en chef. C’est en nous retournant sur cette période pour penser à la confection de ce nouveau numéro-ci, le numéro 21, avec lequel nous souhaitions marquer cet anniversaire, que nous avons pris conscience du travail réalisé: tout d’abord par nous, les membres du comité de rédaction ; mais aussi par tous les collègues qui nous ont soutenus avec la réalisation de leurs expertises pour faire nos choix parmi les propositions d’articles reçues ; et surtout par les auteures et les auteurs qui, grâce à leur créativité et leur rigueur, ont alimenté ces vingt parutions.
Vous pouvez lire le dernier numéro de Cliopsy en ligne
Lire Cliopsy en flipbookHommage à Salomon Resnik : un psychanalyste à l’écoute de la folie
Un livre de Martin Reca
Psychanalyse et civilisations aux éditions l’Harmattan
Les auteurs de ce recueil – Claudine Blanchard-Laville, Maurice Borgel, Julien Bufnoir, Aviva Cohen, Albert Ciccone, Pierre Delion, Louis Edy, René Kaës, Bianca Lechevalier, Enrico Levis, Martín Reca, Serge Stoléru, Anna Taquini Resnik, Dominique Thouret – témoignent d’une manière vivante de cette expérience de transmission.
Salomon Resnik (Buenos Aires, 1920 – Paris 2017), psychiatre et psychanalyste, n’hésita pas à emprunter différents chemins afin de ne jamais s’écarter de sa seule voie : écouter la folie pour la soigner. Les chemins des écoles de pensée les plus rigoureuses, ceux de l’exil, certes, mais surtout l’itinéraire labyrinthique de l’inconscient : le langage du corps, le masque du délire, l’espace mental des groupes, le dessin de l’enfant, les scènces du rêve, l’aphasie des émotions, les paroles gelées de la culture… Tous ces chemins dans une seule voie : celle du transfert dans la rencontre avec les patients.
Martin Reca a dirigé (avec E. Mahieu), dans cette même collection, Enrique Pichon-Rivière, une figure marquante de la psychanalyse argentine ; Enrique/Heinrich Racker, vous avez dit contre-transfert ? et (avec S.Elkin) Marie Langer, une psychanalyste féministe en Argentine, parus aux éditions de L’Harmattan.