Revue Cliopsy n°16 : le nouveau numéro est disponible en ligne

cliopsy magazine 15

 

Découvrez le nouveau numéro n°16 de la revue Cliopsy en ligne. 
Clinique d’orientation psychanalytique dans le champ de l’éducation et de la formation

Lire le numéro 16 en ligne

 

SOMMAIRE

Éditorial
Louis-Marie Bossard

Articles de recherche
Accompagner son fils adolescent : Freud entre père et fils
Florian Houssier et Jean-Yves Chagnon

Le traitement d’enfants en groupe hétérogène au sein de l’Éducation à visée thérapeutique : conséquences pour les pratiques d’inclusion à l’école
Cristina Keiko Inafuku de Merletti, Maria Cristina Machado Kupfer, Rinaldo Voltolini

La solitude des enseignants : se sentir seul ou être en capacité d’être seul ?
Catherine Yelnik

Quels objets de désir au collège ? Éléments d’analyse d’un groupe de réflexion avec des enseignants
Mej Hilbold et Patrick Geffard

La question de l’origine et ses rapports avec l’identité chez l’adolescent à La Réunion
Christian Petit

Corpo al sapere. Il corpo docente e la sfida degli affetti
Stefania Ulivieri Stiozzi

Du corps au savoir. Le corps enseignant et le défi des affects
Stefania Ulivieri Stiozzi

Faire avec les manques. Enseigner quand même
Dominique Ottavi

CONFÉRENCE : Sciences de l’éducation et clinique d’orientation psychanalytique

conférence lille Claudine Blanchard Laville

CONFERENCE DE RENTREE M2 Sciences de l’Education

Le Mercredi 14 septembre 2016
14h à 16h – Amphi B1

Dans le cadre de la rentrée 2016-2017 du Master 2 Sciences de l’Education,
(Parcours TEDPC 3S – DEA – DEFF – AERTEF – RHIE et MADOS)

Mme le Pr Claudine Blanchard Laville
Professeure émérite de Sciences de l’éducation à l’université Paris Ouest Nanterre La Défense, membre de l’équipe de recherche : Savoir, rapport au savoir et processus de transmission, interviendra sur le thème :

« Sciences de l’éducation et clinique d’orientation psychanalytique »

Conférence publique suivie d’une discussion

Un exposé de Joyce Mac Dougall accessible en ligne

Publié le 8 septembre 2016


J’ai relu ce matin avec un très grand plaisir que j’avais envie de vous faire partager un exposé de Joyce Mac Dougall, qu’elle a prononcé, semble-t-il, en 1995 dans un colloque organisé par Philippe Porret à Grenoble, et que l’on trouve en accès libre sur internet.

Elle y raconte, dans un style simple et clair, le chemin personnel qui l’a amenée à rencontrer Winnicott. Pour elle, cette rencontre « fut un émerveillement ». « L’originalité, tant de sa personnalité que de sa pensée et de son approche thérapeutique, m’a laissé une empreinte durable », écrit-elle. Après avoir retranscrit une vignette dialoguée très vivante qui lui revient en mémoire à propos du travail de Winnicott, elle nous fait partager ce que cette empreinte lui a permis d’avancer comme hypothèse dans ses propres travaux sur le « corps parlant » ou le « corps pour deux », dont elle dit modestement : « je ne peux pas être sûre que Winnicott aurait été totalement d’accord avec ce que j’ai écrit là, mais il est certain qu’il aurait reconnu jusqu’à quel point sa pensée m’a marquée. »
Arrivée à Paris en 1953 pour suivre son mari en France, elle écoute les enseignements de Lacan et se dit « frappée » par la différence de personnalité entre Winnicott et Lacan.
Surtout, au–delà des différences théoriques, elle relève plusieurs points de dissemblance dans leur approche clinique et ce sont ces points que j’aimerais surtout vous faire partager.

Vous y trouverez aussi sa fameuse remarque :

À ce propos, il est à noter que la traduction désastreuse en français de « good enough mother » ne veut absolument pas dire « suffisamment bonne », loin de là. « Good enough » implique : « c’est pas très bien mais ça peut aller », adéquate sans plus. Et Winnicott d’ajouter que la « good enough mother » est quelqu’un qui « n’est pas trop persécutante pour son bébé ».

Lire l’exposé

Partagez cet article !