Le numéro 19 de Cliopsy est en ligne

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Alors que nous abordons notre dixième année de publication, nous ouvrons dans ce dix-neuvième numéro une nouvelle rubrique consacrée à l’histoire du courant « éducation et psychanalyse ». Nous souhaitons ainsi publier des textes anciens inédits ou désormais difficilement accessibles et qui s’inscrivent dans l’histoire de ce courant de recherche et de pratiques. En effet, comme nous l’indiquions dans l’éditorial de notre premier numéro, « les liens entre éducation et psychanalyse sont apparus dès la naissance de celle-ci. […] Ferenczi est considéré comme l’auteur de la première conférence sur le thème “Psychanalyse et pédagogie”, en 1908. Freud a également annoncé, à plusieurs reprises, que l’éducation constituait une voie d’application de la psychanalyse promise à un grand avenir. À leur suite, des éducateurs (Pfister, Bernfeld, Aichhorn, Zulliger…) ont mis en œuvre et théorisé des pratiques éducatives qui prennent en compte les dimensions inconscientes du sujet et pensent une pédagogie psychanalytique » (Cliopsy, 2009). Pour inaugurer cette rubrique intitulée « Reprises », Arnaud Dubois a choisi de publier une traduction d’un texte de Hans Zulliger, en partie inédit en français. Il s’agit du texte d’une conférence prononcée en 1929 et publiée en allemand dans la revue Imago en 1930. Une présentation détaillée précède cette nouvelle traduction. Cet ensemble viendra, comme pour les autres rubriques, à la suite des articles de recherche.         >> Lire la suite


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Journée Hommage à Salomon RESNIK

 Samedi 18 novembre 2017
Amphithéâtre MOREL, Hôpital Sainte-Anne


Sous le parrainage de l’Association Franco-Argentine de Psychiatrie et de Santé Mentale et de la Société Internationale d’Histoire de la Psychiatrie et de la Psychanalyse. Avec le concours du Centre Hospitalier Sainte-Anne.

Demande d’inscription : [email protected]

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Le numéro 18 de Cliopsy est en ligne

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Retrouvez dans ce numéro, un entretien avec Janine Puget par Claudine Blanchard-Laville, Arnaud Dubois et Antoine Kattar. L’entretien que nous publions ci-dessous est la transcription du dialogue public que nous avons organisé le 4 février 2017 à l’université ParisNanterre avec l’aide de l’équipe « Savoir, rapport au savoir et processus de transmission » du CREF, dans le cadre de l’association Cliopsy. 

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Conférence à l’ARIFTS site Nantais le 17 novembre

 

Claudine Blanchard-Laville donnera une conférence à l’ARIFTS Site Nantais lors d’une journée Émotions et professionnalisation.

Depuis plus de six ans, l’ARIFTS Site Nantais a initié un cycle de travail avec et à l’attention des référents professionnels (ASS, EJE, ES, ETS et ME) mais aussi par tout professionnel intéressé par l’accueil des stagiaires. Nous organisons des journées d’étude dont le but est de travailler conjointement, référents professionnels et formateurs permanents, sur les questions relatives à l’accompagnement des étudiants-stagiaires et aux changements liés aux réformes des métiers et formations du travail social.


Vendredi 17 novembre 2017 à l’ARIFTS Site Nantais
Informations et inscriptions

Voir la plaquette de présentation de l’événement

 

 

Colloque Psychoanalysis and education à l’université Canterbury Christ Church University du 25 au 27 novembre 2017

Communication au colloque Psychoanalysis and education

Université Canterbury Christ Church university du 25 au 27 novembre 2017

 

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Rapport à l’écriture, double transitionnel et tiers épistolaire

À partir de mon expérience de la mise en place avec mon collègue et ami Frédéric Teillard d’un dispositif de travail aboutissant à l’écriture d’une correspondance qui cherche à explorer nos rapports respectifs à l’écriture — le premier volume vient d’être publié en France chez L’Harmattan sous l’intitulé Je t’écris dans le train. Correspondance littéraire —, j’aimerais proposer quelques éléments d’une réflexion théorique inspirée par la psychanalyse pour appréhender les spécificités de ce dispositif sur les partenaires de la correspondance, dans la ligne de certains travaux français portant sur le lien entre écriture de soi et trauma.
À travers cette correspondance, chacun de nous s’est interrogé sur ses modalités d’écriture en lien avec l’exploration d’éléments traumatiques de son histoire personnelle, nous conduisant à nous inscrire sous les auspices de ces lignes d’Arnaud Tellier qui évoque en 1998 dans son ouvrage Expériences traumatiques et écriture la « vertu traumatolytique de l’écriture, en [s’]inspirant de l’effet traumatolytique du rêve souligné par Sandor Ferenczi » et qui estime que « chez le sujet se heurtant à la double impossibilité de lier et d’oublier l’événement traumatique […] l’écriture intervient alors à titre de secours, tenant sa vertu curative du travail de liaison psychique et de secondarisation qu’elle requiert ». Aussi bien que sous les auspices des travaux de Jean-François Chiantaretto, notamment son article de 2014, où il écrit par exemple : « L’écriture de soi, dans l’adresse à l’autre, (re)donne la vie en donnant ce regard sur soi qui autorise à vivre par-delà l’expression de la culpabilité d’exister » ou encore « s’écrire, c’est se donner naissance dans le regard de l’autre ».
La forme de la correspondance que nous avons adoptée pour publier des traces de nos co-élaborations respectives ajoute à la dimension soulignée par les auteurs précédemment cités une nouvelle spécificité ; ici, le lecteur auquel est adressé l’écrit de la lettre est incarné et il répond en écho par son propre écrit. Je tenterai de montrer qu’en conséquence, pour chaque partenaire de la correspondance, l’autre vient incarner en quelque sorte son double transitionnel, cette figure imaginée par Johan Jung dans la construction de l’identité. En ce sens, ce dispositif permet de créer un « champ intermédiaire d’expérience au sein duquel l’altérité pourra se déployer sans faire courir le risque de déborder les capacités de traitement dont dispose le sujet », pour « soutenir [sa] continuité interne » mais aussi constituer un « espace de différenciation et de séparation psychique » « entre le dedans et le dehors, entre soi et l’autre d’une part, et entre soi et soi ou entre différents “moments de soi” ou parties de soi d’autre part ». Le rapport à cet autre de la correspondance est ainsi source de vitalité et de créativité psychique. Au point que, à l’image du tiers analytique proposé par Thomas Ogden pour une séance analytique, nous avons pu avancer l’idée que la correspondance ait constitué pour nous une forme de tiers épistolaire.