Cette dernière Rencontre, la cinquième du cycle de Rencontres de cette année universitaire 2020-2021, s’est encore déroulée en visio-conférence comme les trois rencontres précédentes.
Mes deux interlocuteurs de cette Rencontre, Catherine Yelnik et Bernard Pechberty, étaient présents dans le lieu où nous avons enregistré ce dialogue, ainsi que Narjès Guetat-Calabrese et Laure Lafage qui assurent la continuité de ce cycle de Rencontres et notre collègue de l’ARIFTS de Nantes, Luc Esneault, qui nous a fait l’amitié de filmer cette nouvelle Rencontre.
Une soixantaine de personnes y assistaient en distanciel.
Dans mon exposé, j’ai proposé en premier lieu de partager ce que j’ai appelé mes nourritures psychanalytiques : à savoir comment certains écrits psychanalytiques et certains auteurs psychanalystes ont nourri mon évolution théorique tout au long de mon parcours depuis 1980. Comment mes références psychanalytiques ont évolué ? Sous quelles influences ? Et, pour cela, considérer les références qui ont disparu au fil du temps et de l’évolution de mes publications, celles qui apparaissent avec les dates correspondantes et celles qui ont persisté… presque tout du long.
En deuxième lieu, j’ai tenté de transmettre l’idée que la psychanalyse est toujours bien vivante et qu’elle est pour moi d’une insistante actualité comme nous l’avons énoncé lors du congrès Cliopsy de 2017, même si elle a déserté le devant de la scène des médias actuellement.
Pour terminer, j’ai proposé de faire connaissance avec un courant qui interroge les fondations de la psychanalyse, à la suite de Sandor Ferenczi, avec les travaux de Marie Balmary, Maria Torok et Nicholas Rand et plus près de nous Sylwan Barbro et Philippe Réfabert.
Les participants ont reçu dans l’après coup de cette Rencontre la liste des références bibliographiques citées tout au long de cette présentation ainsi que La tribune publiée dans le journal Le monde par Marie Balmary en janvier 2021.